Titre : |
L'annonce faite à Marie |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Paul Claudel (1868-1955), Auteur |
Editeur : |
Paris [France] : Gallimard |
Année de publication : |
cop. 1940, impr. 1989 |
Importance : |
1 vol. (218 p.) ; 18 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-07-036026-0 |
Note générale : |
Mystère en 4 actes et un prologue, créé le 22 décembre 1912 par la troupe du théâtre de l'Œuvre (salle Malakoff) |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Drame
|
Index. décimale : |
T Théâtre |
Résumé : |
Dans un « Moyen Âge de convention », Violaine, fille d'Anne Vercors, et fiancée à Jacques Hury, rencontre l'architecte Pierre de Craon, qui l'a autrefois désirée et a, depuis, contracté la lèpre. Violaine consent à lui donner, par compassion et charité, un baiser d'adieu. Mais la scène a été surprise par sa sœur Mara, amoureuse de Hury, et celle-ci va tout tenter pour nuire à sa rivale. C'est à ce moment que le père, Anne, annonce son intention subite d'abandonner la prospérité du domaine familial pour se rendre en Terre sainte laissant à Jacques le patronage de la maison et la main de Violaine.
À la suite du baiser donné à Pierre de Craon, Violaine contracte également la lèpre et, dénoncée par sa sœur, elle se voit reniée par les siens et abandonnée par son fiancé qui l'envoie dans une léproserie et épouse Mara. Elle se retire dans la forêt malade pour se vouer à Dieu. Mais voici que meurt l'enfant né du mariage de Mara et de Jacques. Désespérée, Mara va supplier la lépreuse dans sa caverne durant la nuit de Noël : elle ne l'aime pas, mais elle a foi dans la vertu de sa sainteté qui peut obtenir de Dieu un miracle. Violaine l'associe à ses prières et ressuscite l'enfant dont les yeux prennent alors la couleur des yeux bleus de Violaine alors qu'ils étaient noirs comme Mara.
À l'acte suivant, Violaine est tuée par Mara, toujours jalouse et, avant de mourir, elle obtient pour cette dernière le pardon de son père et de son mari. Et, tandis que la lèpre de Pierre de Craon a été mystérieusement guérie, Mara trouve enfin la paix dans le pardon, au son des cloches de l'Angélus dont le premier versicule donne son titre à la pièce : Angelus Domini nuntiavit Mariae (« L’ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie »). L'histoire de cette jeune fille Violaine devenant progressivement une sainte, assimilée à la Vierge Marie donne finalement la signification de ce mystère : la « possession d´une âme par le surnaturel », comme l´a décrit Claudel lui-même. |
Nb de personnages : |
6 |
Nb d'hommes : |
2 |
Nb de femmes : |
4 |
Permalink : |
http://alj-theatre-pluch.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=281 |
L'annonce faite à Marie [texte imprimé] / Paul Claudel (1868-1955), Auteur . - Paris [France] : Gallimard, cop. 1940, impr. 1989 . - 1 vol. (218 p.) ; 18 cm. ISBN : 978-2-07-036026-0 Mystère en 4 actes et un prologue, créé le 22 décembre 1912 par la troupe du théâtre de l'Œuvre (salle Malakoff) Langues : Français ( fre) Catégories : |
Drame
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Index. décimale : |
T Théâtre |
Résumé : |
Dans un « Moyen Âge de convention », Violaine, fille d'Anne Vercors, et fiancée à Jacques Hury, rencontre l'architecte Pierre de Craon, qui l'a autrefois désirée et a, depuis, contracté la lèpre. Violaine consent à lui donner, par compassion et charité, un baiser d'adieu. Mais la scène a été surprise par sa sœur Mara, amoureuse de Hury, et celle-ci va tout tenter pour nuire à sa rivale. C'est à ce moment que le père, Anne, annonce son intention subite d'abandonner la prospérité du domaine familial pour se rendre en Terre sainte laissant à Jacques le patronage de la maison et la main de Violaine.
À la suite du baiser donné à Pierre de Craon, Violaine contracte également la lèpre et, dénoncée par sa sœur, elle se voit reniée par les siens et abandonnée par son fiancé qui l'envoie dans une léproserie et épouse Mara. Elle se retire dans la forêt malade pour se vouer à Dieu. Mais voici que meurt l'enfant né du mariage de Mara et de Jacques. Désespérée, Mara va supplier la lépreuse dans sa caverne durant la nuit de Noël : elle ne l'aime pas, mais elle a foi dans la vertu de sa sainteté qui peut obtenir de Dieu un miracle. Violaine l'associe à ses prières et ressuscite l'enfant dont les yeux prennent alors la couleur des yeux bleus de Violaine alors qu'ils étaient noirs comme Mara.
À l'acte suivant, Violaine est tuée par Mara, toujours jalouse et, avant de mourir, elle obtient pour cette dernière le pardon de son père et de son mari. Et, tandis que la lèpre de Pierre de Craon a été mystérieusement guérie, Mara trouve enfin la paix dans le pardon, au son des cloches de l'Angélus dont le premier versicule donne son titre à la pièce : Angelus Domini nuntiavit Mariae (« L’ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie »). L'histoire de cette jeune fille Violaine devenant progressivement une sainte, assimilée à la Vierge Marie donne finalement la signification de ce mystère : la « possession d´une âme par le surnaturel », comme l´a décrit Claudel lui-même. |
Nb de personnages : |
6 |
Nb d'hommes : |
2 |
Nb de femmes : |
4 |
Permalink : |
http://alj-theatre-pluch.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=281 |
L'annonce faite à Marie
Dans un « Moyen Âge de convention », Violaine, fille d'Anne Vercors, et fiancée à Jacques Hury, rencontre l'architecte Pierre de Craon, qui l'a autrefois désirée et a, depuis, contracté la lèpre. Violaine consent à lui donner, par compassion et charité, un baiser d'adieu. Mais la scène a été surprise par sa sœur Mara, amoureuse de Hury, et celle-ci va tout tenter pour nuire à sa rivale. C'est à ce moment que le père, Anne, annonce son intention subite d'abandonner la prospérité du domaine familial pour se rendre en Terre sainte laissant à Jacques le patronage de la maison et la main de Violaine.
À la suite du baiser donné à Pierre de Craon, Violaine contracte également la lèpre et, dénoncée par sa sœur, elle se voit reniée par les siens et abandonnée par son fiancé qui l'envoie dans une léproserie et épouse Mara. Elle se retire dans la forêt malade pour se vouer à Dieu. Mais voici que meurt l'enfant né du mariage de Mara et de Jacques. Désespérée, Mara va supplier la lépreuse dans sa caverne durant la nuit de Noël : elle ne l'aime pas, mais elle a foi dans la vertu de sa sainteté qui peut obtenir de Dieu un miracle. Violaine l'associe à ses prières et ressuscite l'enfant dont les yeux prennent alors la couleur des yeux bleus de Violaine alors qu'ils étaient noirs comme Mara.
À l'acte suivant, Violaine est tuée par Mara, toujours jalouse et, avant de mourir, elle obtient pour cette dernière le pardon de son père et de son mari. Et, tandis que la lèpre de Pierre de Craon a été mystérieusement guérie, Mara trouve enfin la paix dans le pardon, au son des cloches de l'Angélus dont le premier versicule donne son titre à la pièce : Angelus Domini nuntiavit Mariae (« L’ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie »). L'histoire de cette jeune fille Violaine devenant progressivement une sainte, assimilée à la Vierge Marie donne finalement la signification de ce mystère : la « possession d´une âme par le surnaturel », comme l´a décrit Claudel lui-même.
Claudel, Paul (1868-1955) -
Paris (France) : Gallimard - cop. 1940, impr. 1989
Mystère en 4 actes et un prologue, créé le 22 décembre 1912 par la troupe du théâtre de l'Œuvre (salle Malakoff)
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L'annonce faite à Marie
Dans un « Moyen Âge de convention », Violaine, fille d'Anne Vercors, et fiancée à Jacques Hury, rencontre l'architecte Pierre de Craon, qui l'a autrefois désirée et a, depuis, contracté la lèpre. Violaine consent à lui donner, par compassion et charité, un baiser d'adieu. Mais la scène a été surprise par sa sœur Mara, amoureuse de Hury, et celle-ci va tout tenter pour nuire à sa rivale. C'est à ce moment que le père, Anne, annonce son intention subite d'abandonner la prospérité du domaine familial pour se rendre en Terre sainte laissant à Jacques le patronage de la maison et la main de Violaine.
À la suite du baiser donné à Pierre de Craon, Violaine contracte également la lèpre et, dénoncée par sa sœur, elle se voit reniée par les siens et abandonnée par son fiancé qui l'envoie dans une léproserie et épouse Mara. Elle se retire dans la forêt malade pour se vouer à Dieu. Mais voici que meurt l'enfant né du mariage de Mara et de Jacques. Désespérée, Mara va supplier la lépreuse dans sa caverne durant la nuit de Noël : elle ne l'aime pas, mais elle a foi dans la vertu de sa sainteté qui peut obtenir de Dieu un miracle. Violaine l'associe à ses prières et ressuscite l'enfant dont les yeux prennent alors la couleur des yeux bleus de Violaine alors qu'ils étaient noirs comme Mara.
À l'acte suivant, Violaine est tuée par Mara, toujours jalouse et, avant de mourir, elle obtient pour cette dernière le pardon de son père et de son mari. Et, tandis que la lèpre de Pierre de Craon a été mystérieusement guérie, Mara trouve enfin la paix dans le pardon, au son des cloches de l'Angélus dont le premier versicule donne son titre à la pièce : Angelus Domini nuntiavit Mariae (« L’ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie »). L'histoire de cette jeune fille Violaine devenant progressivement une sainte, assimilée à la Vierge Marie donne finalement la signification de ce mystère : la « possession d´une âme par le surnaturel », comme l´a décrit Claudel lui-même.
Claudel, Paul (1868-1955) -
Paris (France) : Gallimard - cop. 1940, impr. 1989
Mystère en 4 actes et un prologue, créé le 22 décembre 1912 par la troupe du théâtre de l'Œuvre (salle Malakoff)
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